Qui suis je?


Enfant d'un caractère joyeux, enthousiaste et pleine de vie, j'entretenais une drôle de pensée : la vie est un jeu et c'est donc la fête tous les jours ! 

Dès l'âge de 13 ans, je me disais qu'il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond, pourquoi les gens étaient si tristes et s'obligeaient à travailler ?

Alors j'ai commencé à poser des questions autour de moi dont la première était : "qu'est ce que je fais là sur cette terre ?!" et ce qui me paraissait absurde ce sont les réponses que j'entendais : "tu es là pour réussir à l'école, avoir un bon travail, gagner de l'argent, pour mériter d'avoir un toit, payer un loyer, une voiture, créer une famille, sinon tu seras dans la rue, on se moquera de toi..."

et la vie c'est pas une fête, c'est pas un jeu, c'est pour de vrai..."
Ces réponses étaient comme des sons cacophoniques dans ma tête qui perturbaient ce que je sentais à l'intérieur de moi, alors je demeurais dans cet inconfort de la dualité toute mon adolescence, dans ce tiraillement entre mon monde intérieur et le monde extérieur jusqu'au jour où...toutes les pièces du puzzle allaient se reconstituer.

A l'âge de 21 ans je fis la rencontre de mon futur mentor astrologue, Jean Claude, qui allait distiller à chacune de nos séances toujours plus de cohérence dans ma conscience. Dès la première séance il me présenta mon thème astral et sans me connaître, il en savait beaucoup plus sur moi que j'en savais consciemment sur moi même !

Immédiatement, j'étais soulagée de savoir que ce que je ressentais depuis toujours au plus profond de moi était validé, confirmé par l'astrologie : Je sentais une intelligence de vie qui me traversait, des lois universelles qui me dépassaient. 

Joyeuse d'être reconnectée à moi-même et à mon ressenti, j'ai débuté un long voyage dans le temps (et non dans l'espace) car je vivais dans un labyrinthe sous le signe de l'étude à perpétuité" et heureusement, à chaque prise de conscience, j'avais une récompense : un des murs du labyrinthe sautait. Mon principal moteur étant de retrouver qui j'étais, et le sens de ma vie. Je jouais le jeu de lire un maximum de livres dans la bibliothèque de mon labyrinthe. Chaque réponse que je trouvais me rapprochait de moi même, mais impliquait une responsabilité : celle de savoir.

Ce qui m'oblige à refermer à jamais la porte de sortie vers l'ignorance et le confort apparent du : "je ne savais pas". 

Ce qui perturbait certaines parties de moi qui ne désiraient pas sortir de leurs zones de confort. 

Comme le jour où j'ai pris conscience que je ne suis pas victime mais créatrice de ma vie et responsable de tout ce qui m'arrive. La loi de la résonance était un choc pour l'ego ! lui qui aime séparer pour analyser, maîtriser, et mon âme qui désire expérimenter et unifier. 
Les murs de mon labyrinthe sautaient au fur et à mesure de l'ouverture de mon regard ! sauf que mon ego, lui, avait besoin d'être rassuré, alors il prenait son temps en me rajoutant un ou deux murs plus fleuris, plus jolis.  

 

Chercheuse dans l'âme, mon chemin dans le labyrinthe était aussi captivant que mon but.

Il m'installait dans la concentration de mes lectures, dans l'intemporel.

Le deuxième basculement de conscience a été à l'âge de 41 ans, lorsque j'ai rencontré mon futur partenaire de vie, Jean Luc.

Son monde était compatible avec le mien car il était dans la thérapie énergétique. 

J'étais toujours dans mon labyrinthe, mais cette fois j'avais de la visite ! J'étais fière de lui montrer ma bibliothèque !

Jean Luc venait me rendre visite et plus il me rendait visite et plus je m'approchai de la sortie du labyrinthe, qui pourtant était ma zone de sécurité. Alors tous les soirs je sortais de mon labyrinthe pour rendre visite à Jean Luc qui habitait juste en face dans une belle maison ouverte. Chaque soir les murs du labyrinthe devenaient de moins en moins solides et mon ego paniquait à l'idée de sortir définitivement et de perdre tous ses repères !

Un beau matin, alors que je me lève pour repartir dans mon labyrinthe, je sens une odeur de feu à l'extérieur, je me précipite à la fenêtre, des flammes brûlaient les murs de mon labyrinthe et il n'y avait plus rien, plus de murs pour me cacher, la bibliothèque avait brûlé, le labyrinthe avait disparu.

Depuis ce jour, je me suis fabriqué de fortes migraines qui empêchaient toute récidive à créer un nouveau labyrinthe, au mental trop développé. Et je m'entends dire :  "Il est temps de sortir de ta cage et d'aller dans la vie, au milieu des autres pour les aider eux aussi à sortir de leur propre labyrinthe".